La statue de sel

 

La statue de sel

 

La statue de sel - couverture

 

 

Récits du ciel et de l'enfer

 

 

La statue de sel

 

 

La statue de sel

 

 

Couché à ses côtés, j’entends son souffle, je sens sa chaleur par ondulations, les particules émises par son corps vivant l’atmosphère qui s’écoule en épousant ses formes comme un circuit de sève s’enroulant autour d’elle, explosant régulièrement comme une éruption solaire terriblement chargée de particules grisantes.

 

 

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page 2- L'encerclement du brouillard

 

 

Le métal en fusion glissant le long des ravines, prêt à plonger dans les moules de terre répartis dans la mer de sable, une tempête de feu imminente. Ses lèvres palpitent au rythme de son cœur qui s’accélère, le sang qui afflue les gonfle et les fait frémir.

 

 

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Page 4 - Le démon déchaîné

 

 

A travers sa bouche entrouverte, on perçoit dans l’obscurité ses dents comme des rochers noirs sur des sables mouvants. Des éclairs de lumière filtrent sur les paroi blanches de ces ivoires nacrés sur lesquelles s’écoulent des eaux claires de sources chaudes.

 

 

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Page 6 - Le reflet noir

 

 

Une immense cascade sculptée de nacre que je lèche en glissant contre ses formes et ses courbes. Je regarde son œil noir de féline et sa bouche satinée de plomb. Le visage contre ses lèvres palpitantes et gonflées, sensibles au moindre effleurement, un réseau gorgé de sang chaud.

 

 

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Page 8 - Effondrement

 

 

Un roulis de plaisir qui irradie son corps le long de ses cuisses. Être excité enfin, enfin, enfin, deux être acquis aux mêmes envies, dissimulés des regards du convoi incessant et désespéré des passants et de leurs mouvements rythmés tirant des lignes dans le paysage.

Assise sur une chaise attachée les mains dans le dos.

 

 

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Page 10 - Attaque surprise

 

 

Elle entre dans la pièce,

je la salue à peine,

elle sent le métro,

elle est fatiguée,

elle sort du travail,

je suis impatient,

je sens son jeans,

je l’examine,

je mets ma main dans son pantalon,

je veux la sentir sous mes doigts,  je veux la renifler, comme une bête mouillée, je veux être contaminé par le grésillement de la rue qui colle à elle, son odeur sur mes ongles me rentrer dans les narines,

 

 

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Page 12 - La bête neutralisée

 

 

Me frotter contre ses habits couverts par les éclaboussures ruisselantes et les empreintes des phares des automobiles impressionnées sur ses habits.

Elle se fait submerger comme un étage de gratte-ciel s’effondrant dans le vide, elle capitule d’impatience.

 

 

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Page 14 - La prisonnière

 

 

Roulant sur un étalage de fruits murs, sa bouche rieuse cherchant quelque chose à  mordre, et en disant pardon, ele s’offre en souriant.

Des lignes verticales de plaisir et deux paires de chaussures noires qui sèchent sur fond d’émeraude.

 

 

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Page 16 - Le portail

 

 

 

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